lundi 25 juin 2012

L’hymne à l’amour

Ce texte de saint Paul est très connu. Les fiancées le retiennent souvent pour qu’il soit proclamé et médité dans la célébration de leur mariage. Ce chant est à la fois un magnifique résumé de toute la dynamique chrétienne et une force qui sans cesse nous fait grandir dans ce que nous sommes ensemble comme êtres humains appelés à bâtir une civilisation et une culture de l’amour vrai et de fraternité.

Il est toujours bon de relire lentement ce magnifique texte que nous trouvons dans la première lettre de saint Paul aux Corinthiens (chapitre 13, 1-8).

« J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel,
si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour,
je suis un métal qui résonne,
une cymbale retentissante.
J’aurais beau être prophète,
avoir toutes la science des mystères,
et toute la connaissance de Dieu,
et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes,
s’il me manque l’amour,
je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,
j’aurais beau me faire brûler vit,
s’il me manque l’amour,
cela ne sert à rien.

L’amour prend patience;
l’amour rend service;
l’amour ne jalouse pas;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil;
il ne fait rien de malhonnête;
il ne cherche pas son intérêt;
il ne s’emporte pas;
il n’entretient pas de rancune;
il ne se réjouit pas de ce qui est mal,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai;
il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.

L’amour ne passera jamais ».

† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau