jeudi 28 novembre 2019

Le diable existe-t-il?

La réponse de la foi catholique est un « oui » ferme. Ainsi s’exprimait saint Paul VI : « Un des besoins principaux est la défense contre ce mal que nous appelons Démon […] Réalité terrible, mystérieuse et effrayante. Celui qui se refuse à la reconnaître comme existante sort du cadre de l’enseignement biblique et ecclésiastique; ou bien celui qui en fait un principe se tenant par lui-même, n’ayant pas lui-même, comme toute créature, son origine en Dieu; ou qui l’explique comme pseudo-réalité, une personnification conceptuelle et fantastique des causes ignorées de nos infirmités ». (Cité par le pape François : Gaudete et exultate, par. 161) (Voir aussi)
 
Dans le même document, le pape François affirme : « La conviction que ce pouvoir malin est parmi nous est ce qui nous permet de comprendre pourquoi le mal a parfois tant de force destructrice. »
 
L’enseignement biblique est ferme sur l’affirmation de l’existence du démon et de ses actions dans notre histoire. Et Jésus nous a enseigné à prier le Père, lui demandant de nous délivrer du Mal, c’est-à-dire du Malin. Jésus y parle bien d’un être personnel qui nous harcèle. Il faut donc demander tous les jours cette délivrance pour qu’il ne nous domine pas.
 
Saint Pierre affirme qu’il rôde « comme un lion rugissant cherchant qui dévorer. » (1P 5, 8) Et le pape François insiste : « Ne pensons donc pas que c’est un mythe, une représentation, un symbole, une figure ou une idée. » Penser ainsi serait une erreur qui nous conduirait à baisser les bras, à relâcher l’attention et à être plus exposés.
 
Le démon cherche à tous nous empoisonner par la haine, par la tristesse, par l’envie, par les vices. Faisant croire qu’il n’existe pas, se camouflant, il en profite pour détruire notre vie, nos familles et nos communautés.
 
† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau
(48e texte d’une série sur l’appel à la sainteté)

mercredi 20 novembre 2019

L'Avent et Noël, c'est... Marie

Marie est en quelque sorte la boussole qui me ramène sans cesse vers mon étoile. Elle est toujours là pour me réorienter vers Jésus : c’est sa mission de mère, reçue au pied de la croix! En prévision du mois de décembre, je vous invite à vous procurer mon carnet de retraite intitulé Au quotidien, Avent et Noël 2019.

vendredi 15 novembre 2019

La vie chrétienne est un combat

L’expérience quotidienne m’apprend que la vie chrétienne est un combat. Il faut du courage pour résister aux multiples tentations que nous y rencontrons. Il faut aussi de la force pour annoncer l’Évangile malgré les incompréhensions, oppositions de toutes sortes qui se présentent sur notre chemin.
 
C’est ainsi pour les disciples de Jésus. Avant nous, Jésus lui-même a dû mener ce combat. En effet, immédiatement après son baptême, « l’Esprit pousse Jésus au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. » (Mc 1,12)
 
Si nous parcourons les évangiles, nous voyons Jésus sans cesse affrontant des accusations, des sarcasmes, des rejets, des refus de l’accueillir. Sa vie est une lutte continuelle. Et très régulièrement, il affronte son véritable ennemi : Satan. Par ses exorcismes et ses guérisons, il le chasse et le poursuit dans les recoins où il veut se camoufler.
 
Nous voyons aussi Jésus se réjouir quand ses disciples réussissent à annoncer l’Évangile en surmontant toutes les obstacles qui se présentent à eux. Il leur disait : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair ». (Lc, 10, 18)
 
Tout au long de l’histoire de l’Église, nous trouvons de nombreux exemples de ce combat spirituel et apostolique. Il est toujours actuel. C’est bien ce que le pape François nous affirme : « Il ne s’agit pas seulement d’un combat contre le monde et la mentalité mondaine qui nous trompe, nous abrutit et fait de nous des médiocres dépourvus d’engagement et sans joie. Il ne se réduit pas non plus à une lutte contre sa propre fragilité et contre ses propres inclinations (chacun a la sienne : la paresse, la luxure, l’envie, la jalousie, entre autres). C’est aussi une lutte permanente contre le diable qui est le prince du mal. » (par. 159)
 
Nous ne pouvons pas éviter cette réflexion sur notre propre vie! Quelle sorte de combattant, de combattante suis-je?
 
† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau
(47e texte d’une série sur l’appel à la sainteté)

dimanche 10 novembre 2019

L'Avent et Noël, c'est... la lumière

« Le Seigneur est ma lumière et mon salut; de qui aurais-je crainte? » (Psaume 26,1). Prends le temps de découvrir les richesses de ce psaume, d’en accueillir l’énergie spirituelle. En prévision du mois de décembre, je vous invite à vous procurer mon carnet de retraite intitulé Au quotidien, Avent et Noël 2019.

dimanche 3 novembre 2019

Une Parole toujours porteuse de sens


Luc 19, 1-10
Lorsque l’intellectuel canadien Marshall McLuhan a utilisé l’expression « village planétaire » ou « village global » dans son ouvrage paru en 1967 intitulé The medium is the message (Le média est le message), il voulait signifier que notre humanité est comme un grand village avec une abondance de communications de masse. Devant ce village global, le pape François nous invite sans cesse à aller aux périphéries, à dénoncer les injustices dans le monde et à prendre soin de notre planète, notre habitation commune.
 
Le mouvement d’aller aux périphéries, n’est-ce pas ce que Jésus a fait dans sa visite chez Zachée? Par ce geste, il brisait les règles de son temps en allant chez un collecteur d’impôts, un pécheur aux yeux de son entourage. Le message d’amour, de paix et d’espérance est aussi pour cet homme. « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Voilà les paroles de Jésus après avoir écouté Zachée.
 
Le salut dont parle le Christ n’est pas inaccessible. Il se réalise déjà en son temps et il s’actualise encore aujourd’hui. Le salut est pour toute l’humanité. Devant l’abondance des messages dans le monde des communications d’aujourd’hui, spécialement avec les médias sociaux, la Parole de Dieu est toujours porteuse de sens. Pour les chrétiens et les chrétiennes, elle inspire notre agir et nous devenons des guides pour ceux et celles qui sont perdus dans l’abondance des messages de notre village global.
 
 

René Laprise
Diacre permanent
(Ce texte a été publié dans la chronique Échos de la Parole de l'Office de catéchèse du Québec)
 

 

vendredi 1 novembre 2019

L'Avent et Noël, c'est... la tendresse

 « Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger » (Matthieu 9, 36). Le bon Berger me murmure la joyeuse nouvelle que Dieu nous aime, t’aime, m’aime fidèlement et, avec une grande tendresse, il pacifie mon cœur. En prévision du mois de décembre, je vous invite à vous procurer mon carnet de retraite intitulé Au quotidien, Avent et Noël 2019.