dimanche 3 novembre 2019

Une Parole toujours porteuse de sens


Luc 19, 1-10
Lorsque l’intellectuel canadien Marshall McLuhan a utilisé l’expression « village planétaire » ou « village global » dans son ouvrage paru en 1967 intitulé The medium is the message (Le média est le message), il voulait signifier que notre humanité est comme un grand village avec une abondance de communications de masse. Devant ce village global, le pape François nous invite sans cesse à aller aux périphéries, à dénoncer les injustices dans le monde et à prendre soin de notre planète, notre habitation commune.
 
Le mouvement d’aller aux périphéries, n’est-ce pas ce que Jésus a fait dans sa visite chez Zachée? Par ce geste, il brisait les règles de son temps en allant chez un collecteur d’impôts, un pécheur aux yeux de son entourage. Le message d’amour, de paix et d’espérance est aussi pour cet homme. « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Voilà les paroles de Jésus après avoir écouté Zachée.
 
Le salut dont parle le Christ n’est pas inaccessible. Il se réalise déjà en son temps et il s’actualise encore aujourd’hui. Le salut est pour toute l’humanité. Devant l’abondance des messages dans le monde des communications d’aujourd’hui, spécialement avec les médias sociaux, la Parole de Dieu est toujours porteuse de sens. Pour les chrétiens et les chrétiennes, elle inspire notre agir et nous devenons des guides pour ceux et celles qui sont perdus dans l’abondance des messages de notre village global.
 
 

René Laprise
Diacre permanent
(Ce texte a été publié dans la chronique Échos de la Parole de l'Office de catéchèse du Québec)
 

 

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