vendredi 20 décembre 2019

Résistez aux manœuvres du diable

Après avoir donné des conseils ajustés aux diverses catégories de fidèles, Paul s’adresse à toute la communauté, à chacun de ses membres, donc à chacune et chacun de nous :
 
« Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
 
Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
 
Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
 
Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
 
Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais.
 
Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles. » (Éph 6, 10-18)
 
Le pape François (par. 162) nous prévient : « Ce ne sont pas des paroles romantiques, car notre chemin vers la sainteté est aussi une lutte constante. Celui qui ne veut pas le reconnaître se trouvera exposé à l’échec ou à la médiocrité. »
 
Et il nous indique les armes à notre disposition pour ce combat : « La foi qui s’exprime dans la prière, la méditation de la parole de Dieu, la célébration de la Messe, l’adoration eucharistique, la réconciliation sacramentelle, les œuvres de charité, la vie communautaire et l’engagement missionnaire. »
 
Nous ne sommes pas dépourvus dans ce combat où se joue le succès réel de notre vie! À chacun, à chacune de s’y engager résolument!
 
† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau
(49e texte d’une série sur l’appel à la sainteté)

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