Nous vivons dans une
société qui entretient une mentalité antinataliste. Le taux de natalité se
situe bien en deçà du taux de remplacement. Ce qui risque de conduire non
seulement à un appauvrissement économique, mais à une perte d’espérance et de confiance
en l’avenir (par. 10).
Le pape François a
rappelé les enseignements de Paul VI sur le don de la vie à des enfants. L'amour
conjugal exige des époux une conscience de leur mission de « paternité
responsable ». Une telle paternité implique « que les conjoints
reconnaissent pleinement leurs devoirs envers Dieu, envers eux-mêmes, envers la
famille et envers la société, dans une juste hiérarchie des valeurs. » (par. 10)
Il faut toujours savoir respecter la dignité de la personne dans l’évaluation
morale des méthodes de régulation des naissances. Et à la fin, la décision
d’espacer les naissances sera le résultat « d’un dialogue consensuel entre
les époux. » (par. 222)
Retenons cette
conclusion du pape François : « Les familles nombreuses sont une joie
pour l’Église. En elles, l’amour exprime sa généreuse fécondité. Ceci
n’implique pas d’oublier la saine mise en garde de saint Jean-Paul II,
lorsqu’il expliquait que la paternité responsable n’est pas une “procréation
illimitée ou un manque de conscience de ce qui est engagé dans l'éducation des
enfants, mais plutôt la possibilité donnée aux couples d'user de leur liberté
inviolable de manière sage et responsable, en prenant en compte les réalités
sociales et démographiques aussi bien que leur propre situation et leurs désirs
légitimes”. » (par. 167)
Évêque émérite de Gatineau
(36e texte d’une série sur La joie de l’amour)
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