L’enfant
« arrive comme un don de Dieu ». Ainsi parle le pape François (par. 166). Est
reflétée dans la naissance de chaque enfant « la primauté de l’amour de
Dieu » qui prend toujours l’initiative du don de la vie, don qui vient de
son amour toujours prévenant. Car les enfants sont aimés et donnés, « avant
d’avoir fait quoi que ce soit pour le mériter ». Ce qui est premier, c’est
l’amour de Dieu qui y agit.
Pourtant, beaucoup
d’enfants sont rejetés, abandonnés, mal accueillis. Les conséquences peuvent être très graves pour de tels enfants. Ils risquent de penser qu’ils ne
devraient pas exister, qu’ils sont une erreur, qu’ils ne valent rien. Ils
pourront se sentir abandonnés aux blessures infligées par les heurts et incompréhensions
de la vie en société.
Que faut-il faire
alors? « Si un enfant naît dans des circonstances non désirées, les
parents ou d’autres membres de la famille doivent faire tout leur possible pour
l’accepter comme un don de Dieu et pour assumer la responsabilité de
l’accueillir avec sincérité et affection. » C’est certes là un chemin
exigeant, mais tellement important pour l’avenir de cet enfant et plus tard de
la société dans laquelle il vivra.
Le pape résume ce
chemin : « Le don d’un nouvel enfant que le Seigneur confie à un papa
et à une maman commence par l’accueil, continue par la protection tout au long
de la vie terrestre et a pour destination finale la joie de la vie éternelle.
Un regard serein vers l’ultime accomplissement de la personne humaine rendra
les parents encore plus conscients du précieux don qui leur a été confié. »
Évêque émérite de Gatineau
(35e texte d’une série sur La joie de l’amour)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire