Sur le chemin de la sainteté, il faut chasser l’esprit de
défaite. Le pape François (par. 85) écrivait au début de son service papal : « Une
des plus sérieuses tentations qui étouffent la ferveur et l’audace est le sens
de l’échec, qui nous transforme en pessimistes mécontents et déçus au visage
assombri. Personne ne peut engager une bataille si auparavant il n’espère pas
pleinement la victoire. Celui qui commence sans confiance a perdu d’avance la
moitié de la bataille et enfouit ses talents. »
Même devant une douloureuse prise de conscience de ses
propres limites, il faut avancer sans se tenir pour battu. Il importe de se
rappeler la parole du Seigneur à saint Paul : « Ma grâce te suffit :
car la puissance se déploie dans la faiblesse » (2 Co 12, 9).
Dans son magnifique texte sur la sainteté (par. 163), le même pape
affirme que sur le chemin de la sainteté, « le progrès du bien, la
maturation spirituelle et la croissance de l’amour sont les meilleurs
contrepoids au mal. Personne ne résiste s’il reste au point mort, s’il se
contente de peu, s’il cesse de rêver de faire au Seigneur un don de soi plus
généreux. »
Voilà de quoi nous réveiller, nous stimuler, nous
encourager!
Évêque émérite de Gatineau
(50e texte d’une série sur l’appel à la sainteté)
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