C’est
ce que le pape François a affirmé pour expliquer la raison d’être d’une
année sainte sur la miséricorde qui doit être célébrée dans tous les diocèses du monde.
« Ce
n’est pas le temps pour la distraction, mais au contraire pour rester vigilants
et réveiller en nous la capacité de regarder l’essentiel. C’est le temps pour
l’Église de retrouver le sens de la mission que le Seigneur lui a confiée le
jour de Pâques : être signe et instrument de la miséricorde du Père (cf.
Jn 20, 21-23).
C’est
pour cela que l’Année Sainte devra maintenir vivant le désir de savoir
accueillir les nombreux signes de la tendresse que Dieu offre au monde entier
et surtout à tous ceux qui sont dans la souffrance, qui sont seuls et
abandonnés, et aussi sans espérance d’être pardonnés et de se sentir aimés du
Père.
Une
Année Sainte pour éprouver fortement en nous la joie d’avoir été retrouvés par
Jésus, qui comme Bon Pasteur est venu nous chercher parce que nous nous étions
perdus. Un Jubilé pour percevoir la chaleur de son amour quand il nous charge
sur ses épaules pour nous ramener à la maison du Père.
Une
Année pour être touchés par le Seigneur Jésus et transformés par sa
miséricorde, pour devenir nous aussi témoins de miséricorde. »
Évêque émérite de Gatineau