Les Évangiles nous montrent Jésus se faisant proche
des personnes malades, frappées par toutes sortes de souffrances physiques, psychologiques
et spirituelles. Il est le visage de Dieu plein de bonté, de tendresse et
de miséricorde pour nous, les humains, ses créatures qu’il aime.
C’est ce que nous rappelle le pape François dans
son message pour la 24e journée mondiale des malades, célébrée le 11
février. Célébrée chaque année dans tous les diocèses du monde, cette fête sera
particulièrement vécue cette année en Terre Sainte, à Nazareth. C’est là que le
Verbe s’est fait chair dans le sein de Marie. C’est là que Jésus a commencé sa
mission de miséricorde envers tous les malades qu’il croisait sur son chemin ou
vers qui il allait.
La maladie, surtout lorsqu’elle est grave,
constitue une épreuve qui nous remplit d’interrogations, même de révoltes. D’où
la tentation de penser que rien n’a plus de sens. « Dans ces situations,
la foi en Dieu est, d’une part, mise à l’épreuve et, d’autre part, révèle en
même temps toute sa puissance positive. Non parce que la foi fait disparaître
la maladie, la douleur ou les problèmes qui en dérivent, mais parce qu’elle
offre une clé avec laquelle nous pouvons découvrir le sens le plus profond de
ce que nous sommes en train de vivre; une clé qui nous aide à voir que la
maladie peut être la voie pour arriver à une proximité plus étroite avec Jésus,
qui chemine à nos côtés, chargé de la croix. » (5)
Commentant les noces de Cana, le pape ajoute :
« Nous avons une Mère qui a les yeux vigilants et pleins de bonté, comme
son Fils; le cœur maternel et débordant de miséricorde, comme lui; les mains
qui veulent aider, comme les mains de Jésus qui rompaient le pain pour celui
qui avait faim, qui touchaient les malades et les guérissaient. Cela nous
remplit de confiance et fait que nous nous ouvrons à la grâce et à la
miséricorde du Christ. »
La tendresse de Marie et la compassion pleine de
miséricorde de Jésus orientent nos cœurs vers une sollicitude renouvelée pour
les personnes qui nous entourent, et particulièrement pour les malades.
Évêque émérite de Gatineau