Nous sommes actuellement au cœur de la période hivernale qui
cause beaucoup de grippe. Cette année, du moins où je demeure, l’hiver est
difficile et conduit beaucoup de personnes à la mort. Une telle situation cause
du stress sur les services de santé, tant hospitaliers que de soins prolongés
ou à domicile.
En ce jour du 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes et
Journée mondiale des malades, je salue toutes les personnes qui œuvrent
auprès des malades : infirmières et infirmiers, personnes préposées aux
divers soins pour les malades, médecins, et tant d’autres personnes, et des
familles, qui se dévouent pour les personnes malades.
J’ai dû récemment me rendre par deux fois à l’urgence du
proche hôpital. J’y ai été accueilli par des personnes attentives, accueillantes,
généreuses. Je les en remercie et les félicite de vivre avec un tel courage
leur profession, qui est pour beaucoup une vraie vocation.
Dans son message pour cette journée, le pape François
affirme à nouveau la dignité des plus faibles parmi nous. Il « nous
rappelle que chaque malade est et reste toujours un être humain, et doit être
traité comme tel. Les infirmes, comme les porteurs de handicaps même très
lourds, ont leur inaliénable dignité et leur mission dans la vie, et ne
deviennent jamais de simples objets, même si parfois ils peuvent sembler
seulement passifs, mais en réalité, ce n’est jamais ainsi. »
Profitons de cette journée pour nous sensibiliser les uns
aux autres, et en particulier aux plus blessés dans leur cœur ou dans leur
corps. Tout geste de tendresse et d’attention peut être un baume qui guérit et
libère de l'angoisse et de la solitude.
Jésus nous montre le chemin par sa tendresse et son accueil
pour les malades sur son chemin. « Partout où il entrait, villages, villes ou hameaux,
on mettait les malades sur les places ; on le suppliait de les laisser toucher
seulement la frange de son vêtement ; et ceux qui le touchaient étaient tous
sauvés. » (Marc 6, 56)
Évêque émérite de Gatineau