Avec le quatrième dimanche de l’Avent, notre attente tire à sa fin. Si
l’Avent est une attente remplie d’espérance, il en est parfois autrement dans
le quotidien de la vie. L’attente peut être associée à un temps de doute,
d’inquiétude, de désespoir ou d’inconnu. Noël est alors comme une lumière qui
scintille au cœur de nos hivers. L’attente d’une visite tant attendue vient
ainsi nous combler de joie, d’espérance, d’amour.
La visite de l’ange Gabriel à Marie suscite chez elle étonnement et
surprise. L’annonce de la naissance de son fils est reçue avec certaines
craintes pour ne pas dire scepticisme. Et lorsque l’ange lui annonce
qu’Élisabeth est dans son sixième mois de grossesse, elle aurait pu lui
répondre que ça suffit les histoires à dormir debout, les fausses nouvelles…
Mais non, Marie laisse l’espérance combler son cœur. Le doute fait place à la
confiance en l’amour et la fidélité de Dieu.
Comme la mélodie du psaume de ce dimanche le redit sans cesse, « Sans
fin je lui garderai mon amour, mon alliance avec lui sera fidèle. » Le
sens profond du oui de Marie se retrouve dans cette fidélité à l’immensité de
l’amour de Dieu qui passe par la naissance d’un petit enfant pour témoigner de
son amour pour toute l’humanité.
Diacre permanent
(Ce texte a été publié dans la chronique Échos de la Parole de l'Office de catéchèse du Québec)
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