Avec l’arrivée du mois d’octobre se termine la campagne électorale au
Québec. Depuis quelques semaines, les candidats et candidates des partis
politiques ont fait campagne pour se faire connaître. Nous les avons vus sur
des affiches, dans les médias, dans les rassemblements publics ou encore nous
les avons accueillis à notre porte. Ils veulent partager leurs idées et leurs
projets et ainsi offrir leur disponibilité à servir. Le rôle d’un élu est donc
d’abord de servir et non un concours de popularité.
Depuis quelques dimanches, les textes de l’évangile selon saint Marc nous
font découvrir que l’action d’évangéliser n’est pas non plus un concours de
popularité, mais une mission de service, dans la simplicité, le respect et l’humilité.
« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le
serviteur de tous » disait Jésus à ses disciples. Jésus donne ici
l’attitude profonde et essentielle pour ceux et celles qui veulent marcher à sa
suite. L’annonce de la Bonne nouvelle passe par des gestes d’amour, de
miséricorde, de partage et d’espérance envers les plus petits, sans tambour ni
trompette.
L’évangile de ce dimanche est également un rappel que la mission
d’évangéliser n’est pas uniquement l’affaire de ceux qui suivent Jésus. Pour le
Christ, celui qui fait un miracle en son nom ne peut pas parler en mal de lui.
Il dira à ses disciples, « celui qui n’est pas contre nous est pour
nous ». Ainsi, chacun et chacune, selon ses talents et ses dons, peut
contribuer à la mission d’évangélisation pour la construction d’un monde de
justice et de paix.
Diacre permanent
(Ce texte a été publié dans la chronique Échos de la Parole de l'Office de catéchèse du Québec)
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