Dans les
films de la franchise « James Bond », l’agent 007 a toujours la
mission de trouver et arrêter le méchant personnage qui veut prendre le
contrôle de la planète. Le but ultime de ce personnage est de devenir le
« Roi de l’Univers » avec son armée et son armement. L’agent secret
est alors le sauveur. Chaque film se termine de la même façon avec la victoire
de M. Bond et la fin du rêve du méchant.
En ce
dimanche du Christ Roi où nous célébrons la royauté de notre Seigneur Jésus
comme « Roi de l’Univers », l’Évangile de saint Jean nous invite à
réfléchir sur le type de royauté dont parle Jésus devant Pilate. Pour ce
dernier, si Jésus est roi des Juifs, ne devrait-il pas avoir des gardes et une
armée à ses côtés pour le défendre? Jésus lui répond que sa royauté
« n’est pas de ce monde ». Il l’invite à voir un autre type de
royauté : un régime qui fait référence non pas à la domination d’un
souverain sur un peuple, mais qui « témoigne de la vérité ».
La royauté
de Jésus, c’est le don de sa vie. Son témoignage d’amour, d’accueil, de pardon
par ses paroles et ses gestes est encore un message qui touche les cœurs et qui
invite les baptisés à servir et à être des signes d’espérance dans le monde
d’aujourd’hui. Notre monde n’a-t-il pas besoin d’une révolution de la
tendresse comme l’affirmait le pape François? Une révolution qui met de
côté la haine, les guerres, les dictatures, de même que l’exploitation des
humains et des ressources de notre terre mère.
Oui,
célébrer le Christ Jésus « Roi de l’Univers », ce n’est pas le garder
dans un palais et sur un trône, mais marcher à sa suite avec et pour nos frères
et sœurs. Il faut, comme le rappelle si souvent le pape, que les bergers
sentent l’odeur des brebis.
Diacre permanent
(Ce texte a été publié dans la chronique Échos de la Parole de l'Office de catéchèse du Québec)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire