« Il
nous a fait renaître pour une vivante espérance »
(Première
lettre de saint Pierre apôtre 1, 3-9)
Depuis
six semaines, notre vie personnelle, familiale, professionnelle et
communautaire a été transformée. Si pour certains, ce fut un temps de repos en
famille, pour d’autres, spécialement les personnes qui doivent assurer les
services essentiels, la crise sanitaire a apporté son lot de fatigue,
d’anxiété, de stress et d’inquiétude. À travers ce désert de notre vie
collective, y-a-t-il des signes d’espérance? Le slogan « Ça va bien
aller » trouve-t-il écho dans notre cœur et dans nos foyers?
Alors
que nous venons de célébrer Pâques, seule ou en famille, en communion virtuelle
avec la grande famille chrétienne, la première lettre de saint Pierre apôtre
nous parle de renaissance, d’une espérance qui fait vivre.
« Aussi
vous exultez de joie, même s’il faut que vous soyez affligés, pour un peu de
temps encore, par toutes sortes d’épreuves… »
Au
moment de son écriture, cette lettre s’adressait à des communautés chrétiennes
dispersées en Asie Mineure et qui se sentaient menacées dans leur existence. Le
message se voulait rassurant.
En ce
dimanche de la miséricorde, Dieu nous invite à ne pas limiter notre espérance à
notre confinement, mais à voir qu’à travers les signes du printemps s’installe
l’espérance du ressuscité.
« Dans
sa grande miséricorde, il nous a fait renaître pour une vivante espérance grâce
à la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts. »
À nous
aussi, il nous dit peut-être aujourd’hui un message rassurant : n’ayez
crainte, « ça va bien aller ».
Diacre permanent
(Ce texte a été publié dans la chronique Échos de la Parole de l'Office de catéchèse du Québec)