dimanche 13 décembre 2020

« Je tressaille de joie dans le Seigneur »

Avec le temps des fêtes qui approche, il y a les traditions et les rituels qui reviennent nourrir la joie de cette saison de l’année qui s’achève et de celle qui déjà laisse entrevoir des jours meilleurs. Comme dans les films classiques de Noël, chacun et chacune accueille avec joie les lumières scintillantes, les chants dont la mélodie réveille les cœurs et les mets traditionnels cuisinés d’une génération à l’autre. Cette joie transforme, redirige les regards vers l’essentiel : la famille, le partage, la solidarité, l’amour, la paix. La joie vient étancher les soifs de bonheur.

Le texte d’Isaïe de ce troisième dimanche de l’Avent, le dimanche de la joie, présente une parole porteuse d’espérance.

II m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. (Is 61,1-2a)

Devant les grandes difficultés que vivait la communauté de Jérusalem, après le retour des exilés, le prophète invite le peuple à sortir de son désespoir en se centrant dans l’immédiat sur l’essentiel.

Comme la terre fait éclore son germe, et le jardin, germer ses semences, le Seigneur Dieu fera germer la justice et la louange devant toutes les nations. (Is 61,11)

Devant les crises d’espérance que nous pouvons vivre personnellement ou comme société, que la joie de ce Noël qui est à nos portes résonne au plus profond du cœur humain comme une lumière rassurante.  

René Laprise

Diacre permanent

Ce texte a été publié dans la chronique Échos de la Parole de l'Office de catéchèse du Québec.