Depuis
un an, la pandémie mondiale a marqué la vie de la société, sans distinction
entre les cultures, les origines, les croyances religieuses ou les classes
sociales. À travers cette épreuve, les témoignages de compassion, de
solidarité, d’amitié et d’amour ont mis en lumière les grandes souffrances que
cette crise a causées, comme les gestes de guérison qu’elle a suscités. Comme
Jésus dans l’évangile de Marc (1, 40-45), plusieurs ont été saisis de
compassion. La guérison physique des uns venait guérir tout autant le cœur et
l’âme de leurs proches, de même que de ceux et celles qui ont pris soin d’eux.
La compassion de Jésus pour le lépreux qui est venu jusqu’à lui fait également écho au lien de confiance qui s’est établi entre eux : « Si tu le veux, tu peux me purifier », lui dit le lépreux ; et Jésus de lui répondre : « Je le veux, sois purifié ». Il s’agit d’une relation de confiance où le oui de chacun exprimé dans leur rencontre porte déjà des fruits.
Comme dans la vie d’un couple, le oui des époux se fait d’abord dans l’intimité d’une rencontre d’où naîtra quelque chose d’encore plus grand. Savoir témoigner de l’amour de Dieu pour notre humanité n’est pas une question de popularité ; c’est par nos gestes de compassion que nous reconnaîtrons qu’il est au cœur de nos vies.
René Laprise
Diacre permanent
Diacre permanent
Ce texte a été publié dans la chronique Échos de la Parole de l'Office de catéchèse du Québec.