dimanche 5 mars 2017

« Sois courageux et va te confesser! »



Ainsi s’exclamait le pape François lors de l’audience générale du 19 février 2014. C’est vrai que ça demande du courage pour faire cette démarche, qui pourtant est un merveilleux don de Dieu qui nous aime et toujours nous offre gratuitement son pardon.
 
Le pape expliquait : « Le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner nous-mêmes. Moi, je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à un autre et dans la confession nous demandons le pardon à Jésus. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, c’est un don de l’Esprit Saint, qui nous comble de la fontaine de miséricorde et de grâce qui jaillit sans cesse du cœur grand ouvert du Christ crucifié et ressuscité. »
 
Et Jésus a confié ce don de son cœur à son Église. Je sais par expérience que ça peut parfois être pénible d’aller se confesser à un prêtre. Mais le pape veut nous faciliter cette démarche si importante pour la paix de notre conscience en rappelant aux prêtres leur devoir d’accueil fraternel et aidant.
 
« Aux prêtres je rappelle que le confessionnal ne doit pas être une salle de torture, mais le lieu de la miséricorde du Seigneur qui nous stimule à faire le bien qui est possible. Un petit pas, au milieu de grandes limites humaines, peut être plus apprécié de Dieu que la vie extérieurement correcte de celui qui passe ses jours sans avoir à affronter d’importantes difficultés. » (La joie de l’Évangile, 44)
 
L’interpellation du pape aux jeunes à Rio vaut pour moi, pour nous tous : « N’aie pas peur de demander pardon à Dieu. Il ne se fatigue jamais de nous pardonner, comme un père qui nous aime. Dieu est pure miséricorde! »
 
Le carême est un temps favorable! Il ne faut pas hésiter à ouvrir son cœur à ce don du pardon et des miséricordes divines.

† Roger Ébacher
 Évêque émérite de Gatineau