L’amour se réjouit avec les autres

La personne qui aime sait reconnaitre la dignité de l’autre. Elle sait valoriser ses capacités et exprimer son admiration et sa joie devant les belles et bonnes actions que l‘autre fait.

« Si nous n’alimentons pas notre capacité de nous réjouir du bien de l’autre, et surtout si nous nous concentrons sur nos propres besoins, nous nous condamnons à vivre avec peu de joie, puisque, comme l’a dit Jésus : “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir” (Actes des Apôtres 20, 35). »  (Pape François)

† Roger Ébacher
Évêque retraité de Gatineau

L‘amour n’est pas rancunier

Rancunier, je garde de l’amertume ou du ressentiment dans le cœur. Rancunier, je suis vindicatif et deviens hostile à l’autre. Rancunier, je prends note de tout. Je cherche toujours plus de fautes.

J’imagine toujours plus de méchanceté, de mauvaises intentions, de sorte que la rancœur s’accroît progressivement et s’enracine.

« Si nous permettons aux mauvais sentiments de pénétrer nos entrailles, nous donnons lieu à cette rancœur qui vieillit dans le cœur. » (Pape François)

Le rancunier refuse de pardonner. Celui qui aime cherche à comprendre l’autre et à lui trouver des excuses.

Pardonner de tout cœur, voilà le dynamisme de l’amour et le chemin vers la sérénité dans nos relations humaines.

† Roger Ébacher
Évêque retraité de Gatineau

L’amour n’est pas agressif

Les faiblesses et les erreurs des autres ont tendance à provoquer en moi une violence interne qui me met sur la défensive, comme si les personnes qui m’irritent étaient des ennemis gênants qu’il faut éviter. Le pape François note avec sagesse : « Alimenter cette agressivité intime ne sert à rien. Cela ne fait que nous rendre malades et finit par nous isoler ».

Au lieu de me livrer à la colère, il vaut mieux penser à mes propres faiblesses et manifester douceur et paix avec les autres.

† Roger Ébacher
Évêque retraité de Gatineau

L’amour n’est pas égoïste

« Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts; pensez aussi à ceux des autres. Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus. » (Saint Paul aux Philippiens 2, 3-5)

Jésus n’a pas cherché son propre intérêt. Il n’a pas été égoïste. Il nous a enseigné qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Et il l’a vécu. Il a donné tout son temps, toute son énergie, tout son sang pour le salut des humains, ses sœurs et frères.

C’est le chemin tracé par notre Seigneur. Et il est possible d’y marcher, d’y grandir, avec l’énergie de l’Esprit-Saint. Il faut sans cesse le supplier de venir nous y guider. Car aimer, c’est se donner!

† Roger Ébacher
Évêque retraité de Gatineau