samedi 18 avril 2020

Renaître malgré les épreuves

« Il nous a fait renaître pour une vivante espérance » 
(Première lettre de saint Pierre apôtre 1, 3-9)
 
Depuis six semaines, notre vie personnelle, familiale, professionnelle et communautaire a été transformée. Si pour certains, ce fut un temps de repos en famille, pour d’autres, spécialement les personnes qui doivent assurer les services essentiels, la crise sanitaire a apporté son lot de fatigue, d’anxiété, de stress et d’inquiétude. À travers ce désert de notre vie collective, y-a-t-il des signes d’espérance? Le slogan « Ça va bien aller » trouve-t-il écho dans notre cœur et dans nos foyers?
Alors que nous venons de célébrer Pâques, seule ou en famille, en communion virtuelle avec la grande famille chrétienne, la première lettre de saint Pierre apôtre nous parle de renaissance, d’une espérance qui fait vivre.
 
« Aussi vous exultez de joie, même s’il faut que vous soyez affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves… »
 
Au moment de son écriture, cette lettre s’adressait à des communautés chrétiennes dispersées en Asie Mineure et qui se sentaient menacées dans leur existence. Le message se voulait rassurant.  
En ce dimanche de la miséricorde, Dieu nous invite à ne pas limiter notre espérance à notre confinement, mais à voir qu’à travers les signes du printemps s’installe l’espérance du ressuscité.
 
« Dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître pour une vivante espérance grâce à la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts. »
 
À nous aussi, il nous dit peut-être aujourd’hui un message rassurant : n’ayez crainte, « ça va bien aller ».
 
René Laprise
Diacre permanent
 
(Ce texte a été publié dans la chronique Échos de la Parole de l'Office de catéchèse du Québec)