Le graveur d’une porte de tabernacle représente
parfois un agneau couché, blessé, mais vivant, ou encore étendu sur une Bible
ouverte.
C’est « l'agneau de
Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jean
1,29). Mis à mort sur la croix pour nous, il s’est relevé des morts pour notre
vie.
Le Voyant d’Éphèse pleurait parce que
personne ne peut ouvrir le Livre de nos destinées éternelles. Il fut avisé de
cesser de se lamenter, car le Vainqueur ouvrirait le livre. « Alors je
vis, debout entre le trône aux quatre Vivants et les Vieillards, un Agneau,
comme égorgé, portant sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de
Dieu en mission par toute la terre. Il s'en vint prendre le livre dans la main droite
de Celui qui siège sur le trône. » Alors éclate au ciel le « cantique
nouveau » : celui de la victoire. (Apocalypse 5,6ss)
Le tabernacle rend visible au
croyant le Dieu égorgé, mais vainqueur et provoquant l’exultation dans les cœurs.
(8e texte d’une série sur les tabernacles)
† Roger ÉbacherÉvêque émérite de Gatineau