Le
pape François citait récemment un enseignement au sujet de la tour de Babel. « Pour fabriquer cette tour, il fallait fournir un grand effort; il
fallait fabriquer des briques, et pour fabriquer les briques il fallait faire
de la boue et apporter de la paille, et mélanger la boue avec la paille, la
couper ensuite en carrés, puis la faire sécher, puis la cuire, et quand les
briques étaient cuites et refroidies, les apporter pour construire la
tour. »
« Si une brique tombait — ce travail avait
tellement coûté —, cela devenait presque une tragédie nationale. Celui qui
l’avait laissée tomber était puni ou chassé, je ne sais pas bien ce qu’on lui
faisait, mais en revanche si un ouvrier tombait, il ne se passait rien. Cela
arrive quand la personne est placée au service du dieu argent ; et c’est un
rabbin juif qui le racontait en 1200, en expliquant ces choses horribles. »
Et chez nous aujourd’hui ? Une petite
variation à la bourse trouve tout de suite son écho angoissé ou enthousiaste
dans les médias alors qu’un sans-abri qui meurt de froid passe presque
inaperçu ! Voilà qui invite à réfléchir sur la situation actuelle de notre
planète ! Et que faire pour changer un peu ces façons de faire ici et dans
les pays pauvres ?
C’est ce à quoi travaillent de nombreux
organismes populaires, dont Développement et Paix. Les soutenir est une façon de nous solidariser contre de telles situations.
Évêque émérite de Gatineau