Sont-elles un poids ou une richesse dans nos milieux? La question se pose alors qu’il y a de plus en plus de personnes âgées dans notre société. Et elles vivent de plus en plus longtemps. Beaucoup d’entre elles sont pauvres ou de situation modeste. Mais toutes sont riches d’une longue expérience, d’une sagesse acquise souvent dans la souffrance et un dur travail.
Faut-il les marginaliser, les oublier comme devenues inutiles? Agir ainsi aurait pour effet d’appauvrir toute notre société. Ces personnes sont capables d’apporter de belles contributions à leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants. Elles interviennent aussi comme bénévoles dans une foule de domaines.
Nous sommes très préoccupés d’efficacité, de performance. Nous oublions peut-être l’amitié, l’accueil gratuit, le réconfort compréhensif et bon, le partage des biens du cœur et de l’esprit.
On entend parfois des critiques basées sur des considérations économiques. Pourtant, ces personnes ont œuvré pour le bien-être de nos sociétés. Elles ont droit à un soutien quand elles sont dans le besoin.
Surtout, elles ont une dignité inaliénable. Chaque être humain, quel que soit son âge, a droit au respect et à la considération. Il faut résister à la tentation de rejeter les personnes fragilisées par l’âge. Elles ne sont pas un problème : elles sont une richesse humaine et spirituelle parmi nous. Il faut se le rappeler dans le cadre d’une réflexion sur le « suicide assisté ».
† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau
Faut-il les marginaliser, les oublier comme devenues inutiles? Agir ainsi aurait pour effet d’appauvrir toute notre société. Ces personnes sont capables d’apporter de belles contributions à leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants. Elles interviennent aussi comme bénévoles dans une foule de domaines.
Nous sommes très préoccupés d’efficacité, de performance. Nous oublions peut-être l’amitié, l’accueil gratuit, le réconfort compréhensif et bon, le partage des biens du cœur et de l’esprit.
On entend parfois des critiques basées sur des considérations économiques. Pourtant, ces personnes ont œuvré pour le bien-être de nos sociétés. Elles ont droit à un soutien quand elles sont dans le besoin.
Surtout, elles ont une dignité inaliénable. Chaque être humain, quel que soit son âge, a droit au respect et à la considération. Il faut résister à la tentation de rejeter les personnes fragilisées par l’âge. Elles ne sont pas un problème : elles sont une richesse humaine et spirituelle parmi nous. Il faut se le rappeler dans le cadre d’une réflexion sur le « suicide assisté ».
† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau