La personne qui aime
s’afflige du malheur de son conjoint, de ses enfants, au lieu de s’en réjouir méchamment.
Et il partage son bonheur, sa fierté quand leur arrive du bien.
Cette joie, si elle
est authentique, doit être à la fois intime et manifestée. Il s’agit de prendre
part activement et avec allégresse à la joie de l’autre, au bien qui est en lui
ou en elle. Comment la manifester? Par des félicitations; des applaudissements;
ou encore en témoignant son accord et louant la personne qui reçoit, possède,
vit de belles choses qui mettent de la lumière dans sa vie.
Se réjouir du bien
de l’autre, c’est reconnaître sa dignité, valoriser ses capacités, ses belles
œuvres, ses talents, son grand cœur. Pour y parvenir, il faut ne pas entretenir
en soi le réflexe de toujours se comparer, ne pas développer un complexe de compétition,
même avec le conjoint, au point de se réjouir secrètement de ses échecs.
« Si nous
n’alimentons pas notre capacité de nous réjouir du bien de l’autre, et surtout
si nous nous concentrons sur nos propres besoins, nous nous condamnons à vivre
avec peu de joie, puisque, comme l’a dit Jésus : “Il y a plus de bonheur à
donner qu'à recevoir” (Actes des Apôtres 20,35). La famille doit toujours être un lieu où celui qui obtient quelque
chose de bon dans la vie, sait qu’on le fêtera avec lui. » (Pape François
, La joie de l’amour, par. 119-110)
Évêque émérite de Gatineau
(19e texte d’une série sur La joie de l’amour)
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