« Le Seigneur
est ma lumière et mon salut; de qui aurais-je crainte? » (Psaume 26,1). Prends
le temps de découvrir les richesses de ce psaume, d’en accueillir l’énergie
spirituelle. En prévision du mois de décembre, je vous invite à vous procurer
mon carnet de retraite intitulé Au quotidien, Avent et Noël 2019.
dimanche 10 novembre 2019
dimanche 3 novembre 2019
Une Parole toujours porteuse de sens
Luc 19,
1-10
Lorsque l’intellectuel canadien Marshall
McLuhan a utilisé l’expression « village planétaire » ou « village
global » dans son ouvrage paru en 1967 intitulé The medium is the message
(Le média est le message), il voulait signifier que notre humanité est comme un
grand village avec une abondance de communications de masse. Devant ce village
global, le pape François nous invite sans cesse à aller aux périphéries, à dénoncer
les injustices dans le monde et à prendre soin de notre planète, notre habitation commune.
Le mouvement d’aller aux périphéries,
n’est-ce pas ce que Jésus a fait dans sa visite chez Zachée? Par ce geste, il
brisait les règles de son temps en allant chez un collecteur d’impôts, un
pécheur aux yeux de son entourage. Le message d’amour, de paix et d’espérance
est aussi pour cet homme. « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette
maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est
venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Voilà les paroles de Jésus
après avoir écouté Zachée.
Le
salut dont parle le Christ n’est pas inaccessible. Il se réalise déjà en son
temps et il s’actualise encore aujourd’hui. Le salut est pour toute l’humanité.
Devant l’abondance des messages dans le monde des communications d’aujourd’hui,
spécialement avec les médias sociaux, la Parole de Dieu est toujours porteuse
de sens. Pour les chrétiens et les chrétiennes, elle inspire notre agir et nous
devenons des guides pour ceux et celles qui sont perdus dans l’abondance des
messages de notre village global.
René Laprise
Diacre
permanent
vendredi 1 novembre 2019
L'Avent et Noël, c'est... la tendresse
« Voyant les
foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient
désemparées et abattues comme des brebis sans berger » (Matthieu 9, 36). Le
bon Berger me murmure la joyeuse nouvelle que Dieu nous aime, t’aime, m’aime
fidèlement et, avec une grande tendresse, il pacifie mon cœur. En prévision du
mois de décembre, je vous invite à vous procurer mon carnet de retraite
intitulé Au quotidien, Avent et Noël 2019.
dimanche 27 octobre 2019
Autres formes de prière
« Accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon
cœur; qu'ils parviennent devant toi, Seigneur, mon rocher, mon défenseur! »
(Psaume 18, 15) Du cœur et
des lèvres du disciple de Jésus peuvent jaillir différentes formes de prières.
Il est bon de les connaître et de les pratiquer, selon les attraits de l’Esprit
qui vient prier en nous.
La prière d’intercession
a une grande place dans l’histoire du peuple de Dieu. La supplication est l’expression d’un cœur confiant en Dieu, débordant
d’une grande tendresse et d’une foi bien enracinée. « N’ôtons pas de la
valeur à la prière de demande, qui
bien des fois donne de la sérénité à notre cœur et nous aide à continuer de
lutter avec espérance. » L’intercession exprime aussi « l’engagement
fraternel envers les autres quand grâce à elle nous sommes capables d’intégrer
la vie des autres, leurs plus pressantes angoisses et leurs plus grands rêves. »
(Pape François) (par. 154)
Est aussi fondamentale la
prière joyeuse de louange. Il s’agit d’adorer
Dieu notre créateur et notre sauveur, « parfois dans un silence débordant
d’admiration, ou de le chanter dans une louange festive. » Et le pape
réfère à la culture populaire quand il note qu’il y a « dans la vie du
peuple pèlerin, de nombreux gestes simples de pure adoration, comme par exemple
lorsque le regard du pèlerin se fixe sur une image qui symbolise la tendresse
et la proximité de Dieu. L’amour s’arrête, contemple le mystère, le savoure
dans le silence. » (par.155)
Par une lecture priante de la Parole de Dieu, nous nous arrêtons pour écouter le Maître, comme Marie et tant d’autres aux pieds de Jésus. C’est ainsi qu’Il devient
la lampe sur nos pas, la lumière sur notre route. La Parole est une
énergie active au cœur même de notre cheminement vers la sainteté. Elle a vraiment
le pouvoir de transformer nos vies.
Mais c’est dans l’Eucharistie
que la Parole proclamée et accueillie atteint son efficacité maximale (par.
157). « Elle est présence réelle de celui qui est la Parole vivante. Là,
l’unique Absolu reçoit la plus grande adoration que puisse lui rendre cette
terre, car c’est le Christ qui s’offre. Et quand nous le recevons dans la
communion, nous renouvelons notre alliance avec lui et nous lui permettons de
réaliser toujours davantage son œuvre de transformation. » Selon les mots
de la deuxième prière eucharistique, nous t’y adorons, « toi qui es
vraiment saint, toi qui es la source de toute sainteté. »
Voilà autant de chemins de sanctification où nous pousse
l’Esprit. Comme nous le met sur nos lèvres et dans le cœur la quatrième prière eucharistique : « Afin que notre vie ne soit plus à nous-mêmes, mais
à lui qui est mort et ressuscité pour nous, il a envoyé d'auprès de toi [“Père
très saint”], comme premier don fait aux croyants, l'Esprit qui poursuit son
œuvre dans le monde et achève toute sanctification. »
Évêque émérite de Gatineau
(46e texte d’une série sur l’appel à la sainteté)
mardi 22 octobre 2019
L'Avent et Noël, c'est... la compassion
« Je suis
saisi de compassion pour cette foule » (Matthieu 15, 32) Jésus ressuscité
continue aujourd’hui à solliciter ma compassion et mes mains pour donner le
pain de l’amour, et le pain quotidien qui manque à tellement de mes frères et sœurs. En prévision du
mois de décembre, je vous invite à vous procurer mon carnet de retraite
intitulé Au quotidien, Avent et Noël 2019.
lundi 14 octobre 2019
L'Avent et Noël, c'est... la joie
« Heureux les
yeux qui voient ce que vous voyez! » (Luc 10, 23) Ces paroles de Jésus
sont dites aujourd’hui pour moi, pour toi. En prévision du mois
de décembre, je vous invite à vous procurer mon carnet de retraite intitulé Au quotidien, Avent et Noël 2019.
samedi 5 octobre 2019
Dans ma prière, me souvenir des miséricordes divines
Peuple choisi par Dieu et qui en a reçu le don d’une
alliance avec lui au Sinaï (Exode 24,8), les descendants d’Abraham feront sans cesse mémoire dans leurs prières,
et particulièrement dans les psaumes, des protections, des générosités, des
pardons de son Allié. Et il saura adorer son Allié, lui rendre grâces pour tant
de merveilles, solliciter son pardon et sa miséricorde.
Cela vaut aussi pour nous qui sommes en alliance avec le
Père, grâce au sang de Jésus et par l’œuvre de l’Esprit. Par notre baptême,
nous sommes devenus membres de la famille divine et nous vivons continuellement
des dons généreux, merveilleux dont Dieu nous comble. Il faut savoir les
identifier, les nommer et nous en réjouir, en rendre grâces, en faire mémoire.
Il nous est donc essentiel de faire mémoire, dans nos
prières, de la bonté, de la miséricorde divines à notre égard, mais aussi à
l’égard des autres, de tout ce que le Seigneur fait dans l’histoire de
l’Église, dans la vie des peuples, dans les merveilles de la nature.
C’est ce qu’enseigne s. Ignace de Loyola aux personnes qui
vivent les Exercices spirituels, par.
233-237. Après m’être mis en présence de Dieu, « je demanderai la
connaissance intime de tant de bienfaits que j'ai reçus de Dieu, afin que dans
un vif sentiment de gratitude, je me consacre sans réserve au service et à
l'amour de sa divine Majesté. […] Je rappellerai à ma mémoire les bienfaits que
j'ai reçus : ceux qui me sont communs avec tous les hommes, la Création,
la Rédemption, et ceux qui me sont particuliers. […] Puis, faisant un retour
sur moi-même, je me demanderai ce que la raison et la justice m'obligent de mon
côté à offrir et à donner à sa divine Majesté, c'est-à-dire toutes les choses
qui sont à moi et moi-même avec elles; et, comme une personne qui veut faire
agréer un don, je dirai du fond de l'âme : prenez, Seigneur, et recevez
toute ma liberté, ma mémoire, mon entendement et toute ma volonté; tout ce que
j'ai et tout ce que je possède. Vous me l'avez donné, Seigneur, je vous le
rends; tout est à vous, disposez-en selon votre bon plaisir. Donnez-moi votre
amour; donnez-moi votre grâce : elle me suffit. »
« Puis je considérerai Dieu présent dans toutes les
créatures : dans les éléments, leur donnant l'être; dans les plantes, leur
donnant la végétation; dans les animaux, leur donnant le sentiment; dans les
hommes, leur donnant l'intelligence. Il est en moi-même de ces différentes
manières, me donnant tout à la fois l'être, la vie, le sentiment et
l'intelligence. Il a fait plus : il a fait de moi son temple; et, dans
cette vue, il m'a créé à la ressemblance et à l'image de sa divine Majesté. »
Tous ces actes de mémoire deviendront les fils qui tisseront ma prière
quotidienne.
Le pape François (par. 153) m’exhorte à prier
ainsi : « Regarde ton histoire quand tu pries et tu y trouveras
beaucoup de miséricorde. En même temps, cela alimentera ta conscience du fait
que le Seigneur te garde dans sa mémoire et ne t’oublie jamais. Cela a donc un
sens de lui demander d’éclairer encore les petits détails de ton existence, qui
ne lui échappent pas. »
Évêque émérite de Gatineau
(45e texte d’une série sur l’appel à la sainteté)
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