Je rencontre souvent des jeunes qui expriment leur désir de stabiliser
leur couple et de fonder une famille. Ces jeunes ne sont ni aveugles ni naïfs.
Ils constatent autour d’eux toutes sortes de situations conjugales et
familiales. Ils rencontrent des couples épanouis, des familles dynamiques. Ils
savent que des couples se séparent. Ils voient dans les médias jusqu’où peut
aller la détérioration d’un couple, conduisant même parfois au meurtre.
Pourtant, ils osent croire que leur amour sera plus fort que
les obstacles qui pourront obstruer son épanouissement. Ils se sentent prêts à
y investir leur générosité, leur fidélité, aussi leur patience et une confiance
dans le temps pour bâtir un foyer solide et rayonnant.
Ils veulent édifier une maisonnée
vivante, où l’amour transmet la vie et la vie étend l’amour autour du foyer.
Le pape François a donné un texte très puissant sur le
couple et la famille. Il l’a coiffé d’un titre très suggestif : La joie de l’amour. Il y offre une
bonne nouvelle aux couples et familles en devenir, un encouragement à toutes
les familles, un soutien plein de compréhension aux familles qui vivent de
grandes difficultés et risquent la décomposition.
Il appelle tous les membres de l’Église à soutenir les
familles. Et il exhorte tout particulièrement à manifester de la miséricorde
aux couples blessés, en mal de soutien, de compréhension et de guérison.
Ce texte est d’une telle richesse qu’il faut le lire
lentement. Aussi, dans les prochains documents de mon blogue, j’en soulignerai
quelques aspects, espérant ainsi permettre à beaucoup d’accéder à ce précieux
document.
Évêque émérite de Gatineau
(2e texte d’une série sur La joie de l’amour)