Le pape François a écrit un message pour la journée mondiale des malades, le 11 février. Il lui a donné comme titre : “J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux” (Jb 29,15). C’est un texte très beau, capable d’inspirer réflexions et actions. Je n’en cite que quelques lignes.
Voici quelques mots consacrés aux personnes qui ont soin des personnes malades. « Que de chrétiens rendent témoignage aujourd’hui encore, non par leurs paroles mais par leur vie enracinée dans une foi authentique, d’être « les yeux de l’aveugle » et les « pieds du boiteux » ! Des personnes qui sont proches des malades ayant besoin d’une assistance permanente, d’une aide pour se laver, s’habiller, se nourrir. Ce service, surtout lorsqu’il se prolonge dans le temps, peut devenir fatigant et pénible. Il est relativement facile de servir pendant quelques jours, mais il est difficile de soigner une personne pendant des mois, voire des années, également si celle-ci n’est plus à même de remercier. » Il ajoute : « Le temps passé à côté du malade est un temps sacré. »
« La sagesse du cœur, c’est la sortie de soi vers le frère. Notre monde oublie parfois la valeur spéciale du temps passé auprès du lit d’un malade, parce qu’on est harcelé par la hâte, par la frénésie de l’action, de la production et on oublie la dimension de la gratuité, de l’acte de prendre soin, de se charger de l’autre. En réalité, derrière cette attitude se dissimule souvent une foi tiède, oublieuse de cette parole du Seigneur qui déclare :
«C’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). À lire et à méditer!
† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau
Voici quelques mots consacrés aux personnes qui ont soin des personnes malades. « Que de chrétiens rendent témoignage aujourd’hui encore, non par leurs paroles mais par leur vie enracinée dans une foi authentique, d’être « les yeux de l’aveugle » et les « pieds du boiteux » ! Des personnes qui sont proches des malades ayant besoin d’une assistance permanente, d’une aide pour se laver, s’habiller, se nourrir. Ce service, surtout lorsqu’il se prolonge dans le temps, peut devenir fatigant et pénible. Il est relativement facile de servir pendant quelques jours, mais il est difficile de soigner une personne pendant des mois, voire des années, également si celle-ci n’est plus à même de remercier. » Il ajoute : « Le temps passé à côté du malade est un temps sacré. »
« La sagesse du cœur, c’est la sortie de soi vers le frère. Notre monde oublie parfois la valeur spéciale du temps passé auprès du lit d’un malade, parce qu’on est harcelé par la hâte, par la frénésie de l’action, de la production et on oublie la dimension de la gratuité, de l’acte de prendre soin, de se charger de l’autre. En réalité, derrière cette attitude se dissimule souvent une foi tiède, oublieuse de cette parole du Seigneur qui déclare :
«C’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). À lire et à méditer!
† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau