Le drame de l’esclavage moderne montre peu à peu son horrible visage et beaucoup découvrent son existence.
C’est ainsi que plusieurs chefs religieux, dont le pape François, ont signé le
2 décembre 2014 une déclaration commune sur le sujet.
C’est là une initiative
historique par laquelle on invite toutes les personnes de bonne volonté à
s’engager dans ce combat. On fixe comme objectif l’éradication de cet esclavage
avant l’an 2020. Les chefs religieux s’y engagent avec la conviction de pouvoir
y contribuer beaucoup. « Aujourd’hui, nous avons la possibilité, la
conscience, la sagesse, l’innovation et la technologie pour atteindre cet
impératif humain et moral. »
On y affirme : « Aux
yeux de Dieu (et de nos différentes religions), chaque être humain est une
personne libre, qu’il soit garçon ou fille, femme ou homme, destinée à exister
pour le bien de tous en toute égalité et fraternité. L’esclavage moderne, sous
ses formes de la traite des êtres humains, du travail forcé ou de la
prostitution, du trafic d’organes, comme de toute attitude allant à l’encontre
de la conviction selon laquelle tous les êtres humains sont égaux et
bénéficient du même droit à la liberté et la dignité, est un crime contre
humanité. »
C’est un appel à la conscience de chacun.
Évêque émérite de Gatineau