Le beau refrain du psaume de la
liturgie de ce deuxième dimanche du Carême se veut un signe révélateur de
l’espérance qui nous mène vers la grande fête de Pâques. Oui, la lumière du
Seigneur éclaire nos obscurités, nos temps de doute, notre soif de conversion
et notre désir de renaître à une vie nouvelle, une vie au service de nos frères
et de nos soeurs en humanité.
La lumière est également une
source de joie et d’espoir en ce temps de l’année où nous espérons des journées
plus longues et ensoleillées. À la veille du printemps, la terre témoigne elle
aussi de la vie qui refait surface sous l’épaisse couche de neige, du passage
de la saison morte à la saison des bourgeons. Devant cette transformation, nous
retrouvons courage et nous sommes émerveillés.
En laissant remonter dans notre
cœur la mélodie de ce psaume, “Le Seigneur est ma lumière et mon salut”,
n’est-il pas plus facile de comprendre la foi d’Abraham dans le Seigneur pour
la descendance qui lui était promise. “Regarde le ciel, et compte les étoiles, si
tu le peux…” Et le Seigneur lui déclara: “Telle sera ta descendance!”
L’alliance conclue entre le Seigneur et Abraham n’est-elle pas un signe
évocateur que la bonté du Seigneur se traduit par des gestes concrets dans
l’aujourd’hui de nos vies et pour les générations à venir. Oui, espérons et
prenons courage, la lumière du Seigneur fait route avec nous pour le salut de
chacun et chacune, spécialement des plus blessés.
Diacre permanent
(Ce texte a été publié dans la chronique Échos de la Parole de l'Office de catéchèse du Québec)
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