dimanche 18 octobre 2020

Il m’a rejoint dans mon désarroi


« Puis un jour, ce fut le choc imprévu et bouleversant qui réveille comme un cri au cœur de la nuit, dans les profondeurs de ma nuit spirituelle et apostolique! Le bon Berger a eu pitié de mes errances. Il est venu. C’était en plein midi un jour de juillet de l’année sainte 1975. Je me souviens du lieu, de l’heure, de la luminosité du soleil brûlant sur le bord d’un lac, au fond de la forêt abitibienne où je m’étais enfui, me fuyant moi-même! Il est venu là, simplement présent, discret comme un ami… » Voir : « Devenir enfant de Dieu », chapitre 11.

Ainsi commence le bref récit d’une expérience qui a redonné du sens à ma vie, aussi un élan nouveau à mon engagement.

Je ne sais pas que Jésus est ressuscité. Je le crois! Mais je sais que ce n’est pas contraire à ma raison et que c’est très bon d’y croire.

Ce moment unique de ma vie a jeté une nouvelle lumière sur mon passé, aussi projeté cette lumière sur mon présent et mon avenir.

Ma foi en Jésus vivant aujourd’hui m’assure que c’est lui qui continue aujourd’hui ses œuvres de bonté, de don de la vie, avec moi comme bien pauvre collaborateur.

Mon défi est d’oser lui faire confiance!

† Roger Ébacher
Évêque retraité de Gatineau